C’est la croisière des extrêmes, des rêves les plus fous, des portefeuilles bien garnis ou des économies de toute une vie : le grand continent blanc. Une croisière à effectuer en hiver, durant l’été austral. Rendez-vous est pris à Ushuaïa, en terre de Feu, ville la plus australe au monde : sans charme mais attachante avec son ancien bagne et son petit musée du bout du monde. L’occasion d’observer otaries et oiseaux de mer du canal de Beagle et la faune et la flore du Parc national avant d’affronter le mythique passage de Drake, là où l’Atlantique et le Pacifique se rencontrent, parfois en toute bonhomie, souvent avec fureur. Deux jours de navigation accompagnés d’albatros avant d’accoster sur les Shetlands, celles du sud ! Les mouillages dépendent alors des conditions météo, notamment de la visibilité. Parfois, le miracle survient : le bleu du ciel semble illuminer chaînes de montagnes et icebergs qui flottent, […] Lire +
Quitte à découvrir le bout du monde, autant en consacrer 48 h de plus pour visiter Buenos Aires. C’est en effet de la capitale Argentine que l’on ralliera d’un coup d’avion le port d’embarquement, Ushuaia. Une étape à faire de préférence avant la croisière, cela permet de digérer les 5 h de décalage horaire.
C’est la croisière des extrêmes, des rêves les plus fous, des portefeuilles bien garnis ou des économies de toute une vie : le grand continent blanc. Une croisière à effectuer en hiver, durant l’été austral. Rendez-vous est pris à Ushuaïa, en terre de Feu, ville la plus australe au monde : sans charme mais attachante avec son ancien bagne et son petit musée du bout du monde. L’occasion d’observer otaries et oiseaux de mer du canal de Beagle et la faune et la flore du Parc national avant d’affronter le mythique passage de Drake, là où l’Atlantique et le Pacifique se rencontrent, parfois en toute bonhomie, souvent avec fureur. Deux jours de navigation accompagnés d’albatros avant d’accoster sur les Shetlands, celles du sud ! Les mouillages dépendent alors des conditions météo, notamment de la visibilité. Parfois, le miracle survient : le bleu du ciel semble illuminer chaînes de montagnes et icebergs qui flottent, dérivent, dansent parfois au gré de la baie de Wilhelmine, de celle de Dallmann, du canal Neumayer. On croisera sûrement phoques de Weddell, cormorans impériaux,
baleines franches. L’Ile de la Déception – en fait l’île du Subterfuge – est sous la brume ? On se console avec Paradise Bay et son incroyable amphithéâtre où s’agglutinent des centaines de pingouins à jugulaires. Déjà, on refranchit le passage de Drake. Déjà, Ushuaïa. Et pourtant le sentiment de débarquer d’une autre planète.