Une Croisière , Pourquoi pas ?

Une Croisière , Pourquoi pas ?

Après avoir voyagé avec tous les engins possibles pendant 30 ans de l’Europe à l’Australie pendant les vacances scolaires, nous sommes devenus des fervents des croisières (25 à ce jour), l’âge venant. Essentiellement parce que un navire de croisière c’est un hotel qui se déplace sans les contraintes de bagages, de circulation, de parking , de sites de nuitées, etc…

Plusieurs éléménts sont à prendre en compte :

la destination, les personnes concernées (en couple ou avec des enfants), le confort proposé, et bien sur le budget. Les choix sont considérables et on peut touver une semaine à 350 € par personne à 15 000 € par personne (ce qui n’est pas donné à tout le monde). On va donc du « Low cost » au grand luxe. Evidemment on ne trouvera pas les mêmes conditions dans les deux cas. Donc on établira d’abord son budget en sachant qu’il y a plein de frais annexes à ajouter au prix du croisiériste (les boissons, les excursions, les frais de service, les coûts d’approche du navire comme avion ou parking selon le lieu d’embarquement). Enfin, il y a l’incontournable mal de mer dont on ignore généralement les effets quand on est néophytes. Pour mesurer ce dernier aspect une expérience de 3 ou 4 jours par temps difficile (en hiver quand c’est pas cher)  à coût réduit est indispensable.

Ensuite il faut prendre en compte les participants.

On ne choisra pas la même chose en couple dynamique ou avec des enfants ou petits enfants. Pourtant ce type de vacances est fort apprécié par les plus jeunes car nombre de bateaux proposent un pannel d’activités à bord alors qu’ils se fichent complètement de la restauration. Dans ce dernier cas on tiendra compte des centres d’intérêts des plus jeunes : les visites (Pompéi), la nature (fjords norvégiens, volcans, etc. ). Ceci permet de déterminer une durée et un itinéraire. Nous sommes partis faire un tour des Amériques de 45 jours : c’est inconcevable avec des enfants.

Le point suivant est le confort.

On va de la cabine intérieure de 9 m² à la suite VIP de 60 m² ou plus. Pour un séjour de courte durée, on peut faira abstaction de ce point encore que 9 m² en cabine intérieure (sans fenêtre ou hublot) ou 16 m² en cabine avec balcon ne soit pas la même chose.

Pour les croisières longues (supérieures à 15 jours),

il faut privilégier un certain niveau de confort. Un deuxième élément est la taille du bateau (de 200 à 6000 passagers). Peu d’activtés ou de services offerts sur un petit navire mais le nombre et parfois la qualité croît avec la taille. Attention quand même aux monstres des mers avec souvent une sensation de foule sur certains points de la vie quotidienne (les repas, les débarquements et embarquements, la piscine), n’en déplaise aux armateurs. Bien logiquement ce confort est lié à la classe du bateau (ne pas trop se fier aux étoiles) et au prix de la croisière.

Quant à l’itinéraire, 

il dépend des gouts et expériences de chacun, mais il faut savoir que la vue par la mer n’a rien avoir avec la vue au sol. Longer en véhicule la cote norvégienne ou le faire en bateau n’a rien avoir ; visiter Istambul ou traverser le Bosphore sur un paquebot non plus.

Pour choisir sa compagnie ou son bateau les forums internet et les expériences des autres sont utiles.

Pour autant, aussi bien qu’elles soient préparées, les croisières peuvent être décevantes sur des points divers selon les passagers. Il y a d’abord la météo qui est incontournable. Ensuite il y a l’organisation interne du navire qui peut convenir ou pas et les difficultés linguistiques éventuelles font partie de ce lot. Ce n’est donc pas pareil de voyager en solo ou dans un groupe constitué avec accompagnateurs (le prix n’est pas le même !).

Dernier point : les excursions aux escales. Il faut les préparer. La solution la plus facile est celle d’utiliser (et de payer) celles du bord. Mais il ya bien d’autres solutions comme une excursion en solo avec les transports en commun locaux ou la réservation d’un guide privé local (pas forcément plus chère à partir de 3 personnes).

Quant à ceux qui penseraient que ce sont des vacances de nantis, étrangers aux difficultés sociales je répondrais ceci : vous faites vivre des centaines de matelots ou personnels d’Indonésie, de Maurice ou d’ailleurs, bien contents de ce travail. J’ai aussi acheté aux fins fonds du Chili des colibris miniatures réalisés par la vendeuse (pas en Chine) en plumes d’oiseaux et billes de verre : j’ai payé 10 $ (8 €) ; elle avait les larmes au yeux et mon guide m’a expliqué en partant que c’était son revenu d’une semaine. Je n’étais pas mécontent.

EG 43

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